▷ Cystites simples
▷ Cystites à risque de complication
▷ Cystites récidivantes
▷ Colonisations et cystites gravidiques
Ce mémo n’aborde pas : les pyélonéphrites, les IU masculines, les IU associées aux soins
Référence : Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communau-taires de l’adulte – SPILF – 2017 - www.infectiologie.com
Diagnostic : BU+ : L+ OU N+
(si négative L- ET N- : évoquer diagnostic différentiel)
ECBU à réserver aux doutes diagnostiques, aux CI fosfomycine + pivmécillinam et aux échecs cliniques à J3
Traitement : Antibiothérapie probabiliste
Pas de Fluoroquinolones ! - Pas de C3G !
Surveillance
Diagnostic
Traitement : Abstention première si possible
► Différé de 24-48h, adapté à l’antibiogramme :
► Probabiliste si impossible à différer :
Adaptation à l’antibiogramme systématique dès que possible
Surveillance
(En cas de facteurs de risque de complication : prise en charge multidisciplinaire)
Diagnostic
Premiers épisodes : ECBU (exclure infection chronique à rechute)
Femme non ménopausée et examen clinique normal : pas d’examens
Autres situations : à discuter au cas par cas
Traitement
1/ Boissons ≥ 1500 mL/jour, traitement d’une constipation
2/ Stratégie antibiotique selon le rythme de récidive :
► < 1 épisode / mois : idem cystite simple
Éventuellement auto-médication sur prescription :
► > 1 épisode / mois : antibioprophylaxie possible, au moins 6 mois.
Soit continue :
Soit post-coïtale :
Sans dépasser les posologies du traitement continu
Surveillance
Réévaluation de la procédure au moins 2 fois / an
1 culture monomicrobienne ≥ 105 /ml
Dépistage
Traitement : d’emblée selon l’antibiogramme
Surveillance
ECBU 8-10 j après arrêt du traitement puis mensuel jusqu’à accouchement
Si STREPTOCOQUE B : la découverte d'une bactériurie à streptocoque B en cours de grossesse (y compris à un titre faible ne relevant pas d'une antibiothérapie) doit faire l'objet d'une prévention de l'infection maternelle à streptocoque B lors de l'accouchement (car témoin d'une très probable colonisation vaginale persistante)
Diagnostic : ECBU
Traitement : Probabiliste (sans attendre le résultat de l’ECBU)
En cas d’échec ou de résistance :
Surveillance
ECBU 8-10 jours après arrêt traitement puis mensuel jusqu’à accouchement
>E. coli, , S. saprophyticus
Homme et Femme : ≥ 10 puissance 3
>Entérobactéries autres que E. coli, entérocoque, C. urealyticum, P. æruginosa, S. aureus
Homme : ≥ 10 puissance 3
Femme : ≥ 10 puissance 4
En cas de discordance entre un tableau clinique évident d’IU et une bactériurie et/ou une leucocyturie inférieure au seuil, la clinique prime.
Rappel : la demande d’ECBU doit être accompagnée de renseignements cliniques.
► Deux pièges chez le sujet âgé fragile :
► Epidémie communautaire de BLSE :
la production d’une bêta-lactamase à spectre étendu est le principal mécanisme de résistance des entérobactéries aux C3G. Inexistante en ville jusque dans les années 2000 cette résistance touche aujourd’hui 5 % des souches d’E. coli d’IU communautaires.